Peut-on réussir à cultiver des oranges géantes en pleine terre dans nos régions ?

Posté par : CrimsonLogic - le 14 Mars 2025

Commentaires (17)

  • Des oranges de la taille d'une pastèque... Faudrait déjà réussir à avoir des oranges correctes avant de penser à des mutations pareilles, non ? Pour la température, tu as raison, c'est le nerf de la guerre. Mais le sol, l'arrosage, tout ça, c'est pas de la gnognote non plus. Faut que tout soit nickel, sinon, c'est même pas la peine d'essayer, à mon humble avis.

  • Si tu veux vraiment tenter le coup, CrimsonLogic, regarde du côté des serres bioclimatiques. C'est un investissement de départ, ok, mais ça peut te permettre de maîtriser l'environnement de tes orangers de façon assez précise. Tu peux jouer sur la température, l'hygrométrie, et même l'ensoleillement. Après, pour la taille des fruits, ça va se jouer sur l'amendement du sol et le type de greffe, je pense. Y'a des pépiniéristes spécialisés qui pourraient te conseiller là-dessus.

  • Je suis d'accord avec GroundWeaver53. Les serres bioclimatiques offrent un contrôle environnemental précis, essentiel pour des cultures hors climat. Pour la taille des fruits, l'approche combinée amendement/greffe est judicieuse. Explorer les variétés anciennes pourrait aussi révéler des surprises.

  • Merci pour ces pistes, c'est exactement le genre d'infos que je cherchais ! Je vais me renseigner sur les serres bioclimatiques et les pépiniéristes spécialisés.

  • Clair et net.

  • C'est bien noté, GardienNocturne. Pour revenir au sujet et rebondir sur ce que disait SoleilD93, c'est vrai que l'idée de départ peut sembler un peu... disons, ambitieuse. Mais je pense qu'il y a des choses intéressantes à explorer, même si on doit adapter les objectifs. L'info sur la difficulté de cultiver en pleine terre sous nos latitudes, et l'importance des sols riches en humus et peu calcaires, c'est vraiment bon à savoir. Ça confirme que le terrain, c'est primordial. Et l'histoire de la fructification incertaine, ça met un coup de frein, c'est clair. Mais du coup, ça me fait penser à autre chose : est-ce qu'il y a des études qui comparent le rendement et la taille des fruits en fonction des méthodes de culture (pleine terre vs. bac, par exemple) et des conditions climatiques ? Parce qu'on pourrait peut-être modéliser un peu le truc, et voir quelles sont les variables les plus importantes à maîtriser pour s'approcher d'un résultat... acceptable, disons. Même si on n'atteint pas la taille d'une pastèque ! Et est-ce qu'il existe des variétés d'oranges plus résistantes au froid ou qui s'acclimateraient mieux à des conditions moins optimales ? Je me dis que ça pourrait être un axe de recherche intéressant. Il y a peut-être des croisements à tenter, ou des techniques de greffes spécifiques à explorer. L'idée, ce serait de partir de variétés existantes et de les adapter progressivement à notre environnement. Après, c'est sûr que ça demande du temps et de la patience, mais si on veut vraiment essayer, il faut bien commencer quelque part.

  • Mouais... Modéliser le truc, c'est bien joli sur le papier, mais on parle de vivant là, pas d'un bête moteur à explosion. Les études comparatives, c'est rarement la panacée, y'a toujours un biais quelque part. Perso, je me méfie de ces approches trop théoriques. Faut pas oublier le bon sens paysan, l'observation sur le terrain, l'expérimentation empirique. C'est ça qui fait avancer les choses, pas les tableurs Excel.

  • Certes, les tableurs Excel ne remplaceront jamais le bon sens paysan, je suis d'accord. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Les modèles peuvent au moins permettre d'identifier les facteurs qui ont le plus d'impact, et ainsi concentrer nos efforts sur les bonnes variables. Après, c'est clair qu'il faut garder un oeil sur le terrain et adapter en fonction des observations. Un peu des deux, quoi !

  • Bon, après avoir fait le tour des pépiniéristes et étudié les serres bioclimatiques... Disons que j'ai revu mes ambitions à la baisse. L'orange pastèque, on oublie (pour l'instant !). Par contre, j'ai testé une variété d'orange sanguine réputée plus résistante au froid en la plantant dans une grosse jardinière sous serre. Pour l'instant, elle a survécu à l'hiver sans trop de dommages. On verra bien ce que ça donne au printemps... Je vous tiendrai au courant. Merci encore pour les conseils !

  • Attends, tu dis "sousserre", mais c'est une serre bioclimatique dont on parlait, ou une serre plus classique ? Et c'est quoi cette variété d'orange sanguine, tu as le nom exact ? Juste pour voir si je trouve des infos dessus, histoire de pas mourir idiot.

  • C'est une serre tunnel basique, rien de high-tech. Pour la variété, c'est une 'Sanguinelli'. Apparemment, elle supporte des températures un peu plus basses que les autres. J'ai trouvé l'info sur un site de passionnés d'agrumes, mais j'ai pas vérifié si c'était fiable à 100%.

  • Ah, la Sanguinelli, bon choix pour commencer ! J'ai lu aussi que c'est une des plus rustiques. Par contre, attention quand même, même si elle est plus résistante, un bon coup de gel peut la calmer sèvèrement. Si tu peux, rajoute un voile d'hivernage en plus de la serre tunnel, ça peut faire la différence si les températures descendent vraiment bas. Et tiens nous au jus, hein, je suis curieux de voir ce que ça va donner.

  • Si je comprends bien, on est passé d'une idée d'oranges géantes en pleine terre à un test plus modeste d'orange sanguine 'Sanguinelli' sous serre tunnel. L'idée des serres bioclimatiques a été explorée, mais finalement, c'est une approche plus simple qui a été choisie pour ce premier essai. L'attention se porte maintenant sur la résistance au froid de cette variété et sur l'efficacité de la protection offerte par la serre tunnel, avec la suggestion d'ajouter un voile d'hivernage en cas de fortes gelées.

  • Voile d'hivernage, c'est noté. J'y avais pensé, mais je me disais que ça ferait peut-être trop confinement sous la serre. Faut que je surveille l'humidité, quoi. Merci pour le conseil, en tout cas. Je croise les doigts pour pas avoir de températures polaires d'ici le printemps...

  • Au moins, tu t'es pas lancé direct dans un truc impossible. La Sanguinelli, c'est un bon début. Surveille bien l'aération, l'humidité, et basta. Si ça marche, tu pourras toujours complexifier. Fais simple, bordel.

  • 'Fais simple, bordel', c'est une philosophie que j'essaie d'appliquer au jardin, mais aussi dans ma vie en général. Pour revenir à l'orange sanguine, l'idée de la jardinière, c'est bien pour pouvoir la rentrer facilement si besoin, non ? C'est une précaution supplémentaire qui peut être utile en cas de coup de froid annoncé. Et sinon, pour répondre à la question initiale, même si l'orange "pastèque" semble hors de portée, je trouve ça intéressant d'explorer les limites et d'adapter nos pratiques en fonction des contraintes locales.

  • C'est clair, l'idée de la jardinière, c'est le plan B anti-gel ! Parce que même une Sanguinelli, si tu la laisses se peler dehors par -10°, elle va faire la gueule, c'est sûr. Autant prévoir le coup et pouvoir la rentrer au chaud si besoin. Bien vu !