Ah, la bouillie bordelaise... J'en utilise depuis des années, surtout pour mes tomates, comme disait Manon. C'est vrai que ça aide pas mal contre le mildiou, et ça, c'est pas du luxe dans ma région.
Pour les effets positifs, oui, clairement, je vois la différence. Avant, j'avais des plants qui crevaient à vue d'oeil dès les premières pluies d'été. Maintenant, c'est beaucoup plus rare. Après, faut pas s'attendre à un miracle non plus, hein. Ça protège, mais ça ne guérit pas une plante déjà bien atteinte. Et puis, il y a des années où, malgré tout, le mildiou arrive à percer. La nature est toujours la plus forte...
Pour les précautions, c'est là où il faut faire gaffe. Déjà, respecter les doses, c'est la base. Trop de bouillie, c'est pas mieux, ça peut brûler les feuilles. Ensuite, éviter d'en mettre quand il y a du vent, pour pas que ça se répande partout. Et surtout, surtout, ne pas traiter pendant la floraison, pour protéger les abeilles et autres pollinisateurs. Ça, c'est vraiment essentiel. D'ailleurs, en parlant de ça, j'ai trouvé un site pas mal qui explique tout ça en détail, avec des conseils précis sur les dosages et les périodes d'application: https://bouilliebordelaise.com/ . C'est toujours bon d'avoir des sources fiables sous la main, surtout quand on parle de produits comme ça.
Et puis, une astuce que j'ai apprise avec le temps, c'est d'alterner avec d'autres méthodes de prévention, comme le purin d'ortie ou la décoction de prêle. Ça évite que les maladies ne s'habituent à la bouillie bordelaise et ça renforce les plantes naturellement. C'est un peu plus de boulot, mais c'est plus respectueux de l'environnement, je trouve. Faudra que je pense à refaire une tournée de purin d'orties, justement, tiens. J'en avais préparé il y a peu, mais j'ai l'impression qu'il n'est déjà plus aussi efficace qu'avant... à moins que ce ne soit juste une impression. C'est dur de se faire un avis objectif parfois.
En tout cas, voilà mon expérience. J'espère que ça pourra aider certains. Et si vous avez d'autres astuces, je suis preneur!
Cuirdur a raison, alterner les méthodes c'est une bonne approche. Pour compléter, j'ai trouvé cette vidéo intéressante qui parle des alternatives au cuivre, ça peut donner des idées :
Le monsieur explique bien qu'il existe d'autres solutions préventives.
C'est intéressant la vidéo, Etercielo, merci pour le partage ! 👍 Je vais regarder ça de plus près. C'est toujours bon d'avoir plusieurs options sous la main pour protéger les plantes sans trop impacter l'environnement.
Manon, quand tu dis "sans risque pour l'environnement", tu penses à quoi exactement comme impact potentiel ? 🤔 Parce que bon, "risque zéro", ça existe pas vraiment, surtout dans notre domaine... Y'a toujours un compromis à trouver, nan ? 🌍🌱
Bactériorix, c'est vrai que "risque zéro" c'est illusoire... Ce que j'avais en tête, c'était surtout les effets sur la faune du sol (vers de terre, micro-organismes...) et aussi la possible accumulation de cuivre dans le sol à long terme. J'ai lu que ça pouvait perturber les équilibres naturels, et forcément, ça m'interpelle. Après, je suis d'accord qu'il y a un compromis à trouver, mais j'essaie de me renseigner au maximum pour faire les choix les plus éclairés possibles. 🤓
Manon, concernant l'accumulation du cuivre, c'est un vrai souci. Perso, je pense que la bouillie bordelaise, c'est un peu comme les antibiotiques : faut pas en abuser, sinon ça crée des résistances et ça flingue tout l'écosystème. Donc l'idée d'alterner avec d'autres méthodes, comme le suggérait Cuirdur, me semble la plus sage. Après, faut voir aussi la taille de ton jardin... Si t'as juste quelques pieds de tomates, l'impact sera forcément moindre que si t'as un verger entier à traiter. Faut relativiser aussi, quoi. 🤔
Merci GardienNocturne pour cet avis nuancé et pertinent. C'est clair que tout est une question de dosage et de contexte. 👍 Je vais essayer de prendre tout ça en compte pour mes prochaines décisions au jardin. 😊
Pour limiter l'accumulation de cuivre dans le sol, une solution simple, c'est de faire des analyses de terre régulières. Comme ça, on sait exactement où on en est et on peut ajuster les traitements en conséquence. Il existe des kits assez simples à utiliser soi-même, ou alors on peut faire appel à un labo spécialisé. C'est un peu un investissement au départ, mais ça permet d'éviter de faire n'importe quoi sur le long terme.
Lucas Díaz parle d'analyses de terre, c'est pas b¾te, mais faut voir le prix des kits... J'imagine que ça dépend de la surface à analyser. 🤔
Pour revenir au sujet, moi j'utilise la bouillie bordelaise surtout sur mes plants de pommes de terre, c'est radical contre le mildiou. Bon, faut pas en mettre tous les jours non plus, hein. 😅
Bon, je voulais juste vous donner un petit retour suite à vos conseils. J'ai finalement opté pour une approche combinée : bouillie bordelaise en quantité vraiment limitée (juste au début, quand les tomates étaient jeunes et vulnérables) et purin d'ortie en alternance. Pour l'instant, ça a l'air de bien marcher ! Pas de mildiou à l'horizon, et les plants sont bien verts.
J'ai aussi fait gaffe à ne pas traiter quand les abeilles étaient de sortie, comme Cuirdur le conseillait. Pour l'analyse de terre, Lucas Días, je vais y réfléchir... c'est un budget, mais si ça peut éviter de faire des bêtises sur le long terme, ça vaut peut-être le coup. Merci encore pour vos éclairages !
Manon, c'est super que tu aies trouvé un équilibre qui semble fonctionner pour tes tomates! C'est vrai que le purin d'ortie, c'est un allié précieux. Pour l'analyse de terre, je comprends ton hésitation concernant le budget. En fait, le prix varie pas mal selon le type d'analyse et le labo. Si tu veux juste une idée de base du pH et des principaux éléments (azote, phosphore, potassium), un kit simple peut suffire et ça coûte entre 20 et 50 euros. Après, si tu veux une analyse plus poussée, avec les oligo-éléments et le taux de cuivre, là, faut compter plutôt entre 70 et 150 euros par échantillon dans un labo spécialisé.
Mais ce qu'il faut se demander, c'est la surface que tu cultives. Si tu as un grand potager, ça vaut peut-être le coup d'investir dans une analyse complète tous les 3-4 ans, plutôt que de risquer de flinguer ton sol à long terme. Imagine, une accumulation excessive de cuivre peut bloquer l'absorption d'autres nutriments essentiels, comme le fer ou le zinc, et ça, ça peut avoir des conséquences désastreuses sur la croissance de tes plantes. Certaines études montrent qu'un taux élevé de cuivre dans le sol peut même réduire la diversité des micro-organismes bénéfiques, et ça, c'est pas bon pour la fertilité à long terme. Mais bon, si t'as juste quelques pieds de tomates, une analyse de base de temps en temps peut suffire pour te donner une idée générale. L'important, c'est d'observer tes plantes et d'adapter tes pratiques en fonction de leurs besoins. Et surtout, de ne pas hésiter à demander conseil à d'autres jardiniers ou à des professionnels si tu as le moindre doute. On est là pour s'entraider, après tout!
Merci Lucas Díaz pour ces infos précises sur les prix et les types d'analyses. 👍 C'est vrai que la surface cultivée est un facteur déterminant. Je vais creuser la question et voir ce qui est le plus adapté à mon cas. 🤔
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Ah, la bouillie bordelaise... J'en utilise depuis des années, surtout pour mes tomates, comme disait Manon. C'est vrai que ça aide pas mal contre le mildiou, et ça, c'est pas du luxe dans ma région. Pour les effets positifs, oui, clairement, je vois la différence. Avant, j'avais des plants qui crevaient à vue d'oeil dès les premières pluies d'été. Maintenant, c'est beaucoup plus rare. Après, faut pas s'attendre à un miracle non plus, hein. Ça protège, mais ça ne guérit pas une plante déjà bien atteinte. Et puis, il y a des années où, malgré tout, le mildiou arrive à percer. La nature est toujours la plus forte... Pour les précautions, c'est là où il faut faire gaffe. Déjà, respecter les doses, c'est la base. Trop de bouillie, c'est pas mieux, ça peut brûler les feuilles. Ensuite, éviter d'en mettre quand il y a du vent, pour pas que ça se répande partout. Et surtout, surtout, ne pas traiter pendant la floraison, pour protéger les abeilles et autres pollinisateurs. Ça, c'est vraiment essentiel. D'ailleurs, en parlant de ça, j'ai trouvé un site pas mal qui explique tout ça en détail, avec des conseils précis sur les dosages et les périodes d'application: https://bouilliebordelaise.com/ . C'est toujours bon d'avoir des sources fiables sous la main, surtout quand on parle de produits comme ça. Et puis, une astuce que j'ai apprise avec le temps, c'est d'alterner avec d'autres méthodes de prévention, comme le purin d'ortie ou la décoction de prêle. Ça évite que les maladies ne s'habituent à la bouillie bordelaise et ça renforce les plantes naturellement. C'est un peu plus de boulot, mais c'est plus respectueux de l'environnement, je trouve. Faudra que je pense à refaire une tournée de purin d'orties, justement, tiens. J'en avais préparé il y a peu, mais j'ai l'impression qu'il n'est déjà plus aussi efficace qu'avant... à moins que ce ne soit juste une impression. C'est dur de se faire un avis objectif parfois. En tout cas, voilà mon expérience. J'espère que ça pourra aider certains. Et si vous avez d'autres astuces, je suis preneur!
Cuirdur a raison, alterner les méthodes c'est une bonne approche. Pour compléter, j'ai trouvé cette vidéo intéressante qui parle des alternatives au cuivre, ça peut donner des idées :
Le monsieur explique bien qu'il existe d'autres solutions préventives.
C'est intéressant la vidéo, Etercielo, merci pour le partage ! 👍 Je vais regarder ça de plus près. C'est toujours bon d'avoir plusieurs options sous la main pour protéger les plantes sans trop impacter l'environnement.
Manon, quand tu dis "sans risque pour l'environnement", tu penses à quoi exactement comme impact potentiel ? 🤔 Parce que bon, "risque zéro", ça existe pas vraiment, surtout dans notre domaine... Y'a toujours un compromis à trouver, nan ? 🌍🌱
Bactériorix, c'est vrai que "risque zéro" c'est illusoire... Ce que j'avais en tête, c'était surtout les effets sur la faune du sol (vers de terre, micro-organismes...) et aussi la possible accumulation de cuivre dans le sol à long terme. J'ai lu que ça pouvait perturber les équilibres naturels, et forcément, ça m'interpelle. Après, je suis d'accord qu'il y a un compromis à trouver, mais j'essaie de me renseigner au maximum pour faire les choix les plus éclairés possibles. 🤓
Manon, concernant l'accumulation du cuivre, c'est un vrai souci. Perso, je pense que la bouillie bordelaise, c'est un peu comme les antibiotiques : faut pas en abuser, sinon ça crée des résistances et ça flingue tout l'écosystème. Donc l'idée d'alterner avec d'autres méthodes, comme le suggérait Cuirdur, me semble la plus sage. Après, faut voir aussi la taille de ton jardin... Si t'as juste quelques pieds de tomates, l'impact sera forcément moindre que si t'as un verger entier à traiter. Faut relativiser aussi, quoi. 🤔
Merci GardienNocturne pour cet avis nuancé et pertinent. C'est clair que tout est une question de dosage et de contexte. 👍 Je vais essayer de prendre tout ça en compte pour mes prochaines décisions au jardin. 😊
Pour limiter l'accumulation de cuivre dans le sol, une solution simple, c'est de faire des analyses de terre régulières. Comme ça, on sait exactement où on en est et on peut ajuster les traitements en conséquence. Il existe des kits assez simples à utiliser soi-même, ou alors on peut faire appel à un labo spécialisé. C'est un peu un investissement au départ, mais ça permet d'éviter de faire n'importe quoi sur le long terme.
Lucas Díaz parle d'analyses de terre, c'est pas b¾te, mais faut voir le prix des kits... J'imagine que ça dépend de la surface à analyser. 🤔 Pour revenir au sujet, moi j'utilise la bouillie bordelaise surtout sur mes plants de pommes de terre, c'est radical contre le mildiou. Bon, faut pas en mettre tous les jours non plus, hein. 😅
Bon, je voulais juste vous donner un petit retour suite à vos conseils. J'ai finalement opté pour une approche combinée : bouillie bordelaise en quantité vraiment limitée (juste au début, quand les tomates étaient jeunes et vulnérables) et purin d'ortie en alternance. Pour l'instant, ça a l'air de bien marcher ! Pas de mildiou à l'horizon, et les plants sont bien verts. J'ai aussi fait gaffe à ne pas traiter quand les abeilles étaient de sortie, comme Cuirdur le conseillait. Pour l'analyse de terre, Lucas Días, je vais y réfléchir... c'est un budget, mais si ça peut éviter de faire des bêtises sur le long terme, ça vaut peut-être le coup. Merci encore pour vos éclairages !
Manon, c'est super que tu aies trouvé un équilibre qui semble fonctionner pour tes tomates! C'est vrai que le purin d'ortie, c'est un allié précieux. Pour l'analyse de terre, je comprends ton hésitation concernant le budget. En fait, le prix varie pas mal selon le type d'analyse et le labo. Si tu veux juste une idée de base du pH et des principaux éléments (azote, phosphore, potassium), un kit simple peut suffire et ça coûte entre 20 et 50 euros. Après, si tu veux une analyse plus poussée, avec les oligo-éléments et le taux de cuivre, là, faut compter plutôt entre 70 et 150 euros par échantillon dans un labo spécialisé. Mais ce qu'il faut se demander, c'est la surface que tu cultives. Si tu as un grand potager, ça vaut peut-être le coup d'investir dans une analyse complète tous les 3-4 ans, plutôt que de risquer de flinguer ton sol à long terme. Imagine, une accumulation excessive de cuivre peut bloquer l'absorption d'autres nutriments essentiels, comme le fer ou le zinc, et ça, ça peut avoir des conséquences désastreuses sur la croissance de tes plantes. Certaines études montrent qu'un taux élevé de cuivre dans le sol peut même réduire la diversité des micro-organismes bénéfiques, et ça, c'est pas bon pour la fertilité à long terme. Mais bon, si t'as juste quelques pieds de tomates, une analyse de base de temps en temps peut suffire pour te donner une idée générale. L'important, c'est d'observer tes plantes et d'adapter tes pratiques en fonction de leurs besoins. Et surtout, de ne pas hésiter à demander conseil à d'autres jardiniers ou à des professionnels si tu as le moindre doute. On est là pour s'entraider, après tout!
Merci Lucas Díaz pour ces infos précises sur les prix et les types d'analyses. 👍 C'est vrai que la surface cultivée est un facteur déterminant. Je vais creuser la question et voir ce qui est le plus adapté à mon cas. 🤔